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Edito Janvier 2012 : Cap sur le progrès solidaire

2012 s’ouvre sur la création d’un Haut conseil du financement de la protection sociale et sur la réunion des acteurs économiques et sociaux. Le Président de la République en a fait l’annonce solennelle. Double nouveauté, double -tardive- lucidité ? Aiguillon de la récession ou aiguillon des prochaines élections ?

Le sujet mérite le volontarisme politique : les déficits de la sécurité sociale se succèdent, la dette sociale s’accumule. Mais gouvernement et majorité parlementaire n’ont décidé que gonflement de la dette, et rapiéçages précipités pénalisant malades et ménages. Par refus d’agir sur le financement de la sécurité sociale. La méthode serait nouvelle si les acteurs sociaux étaient pris en considération car les récents plans d’austérité n’ont eu le souci que des marchés financiers.

Le financement de la protection sociale est une « ardente obligation ». Pas pour « amortir » la crise, mais parce qu’elle réalise la solidarité nationale et la cohésion sociale. On tait, ou on ignore, que la protection sociale est aussi un moteur pour la dynamique économique du pays. Les 600 milliards redistribués annuellement garantissent le pouvoir d’achat, l’emploi, la consommation, les investissements sanitaires et sociaux. Notre récent colloque a montré que le secteur de la santé avait un impact positif sur le PIB supérieur à l’impact du BTP.

Il faut effectivement, pour cette nouvelle année, un nouveau cap fixé sur la croissance, économique et sociale.

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